Aujourd’hui c’est le dépôt du budget, un budget qualifié de «non traditionnel» par Raymond Bachand. Nous devons être conscient que pour sortir la province du rouge, il faudra se serrer la ceinture. On parle d’un manque a gagner de 11 milliards de dollars. Comme disait Facal hier, ce n’est pas en faisant la chasse aux stylos gaspillés et aux gommes à effacer perdu qu’on arrivera a remettre les finances publiques sur la bonne voie. Par contre un ménage s’impose au gouvernement, ne serait-ce que pour donner l’exemple à la population. Un ménage des dépenses de voyages, des subventions et credits d’impôt ridicules donnés aux artistes n’ayant pas assez de talent pour vivre de leur art, des dépenses effectuées dans le simple but d’écouler un budget en fin d’année financière. Un ménage dans le personnel de la fonction publique.
Le gouvernement devra se tenir debout face aux demandes salariales des syndicats de la fonction publique. Il devra trouver un moyen de financer la caisse de retraite des employés de l’État, non pas en venant en chercher plus dans mes poches mais plutôt dans les leur. Vous voulez un fond de pension, la sécurité d’emploi, un bon salaire, des longues vacances et bien payé pour.
«Faire payer les riches» pour une meilleure «justice sociale» n’est qu’un slogan sensationnaliste destiné à amadouer, voire à chloroformer la classe moyenne. Mais, ultimement, c’est cette classe qui fera les frais des revendications syndicales. Il est important qu’elle en prenne conscience!
Nathalie Elgrably-Lévy
Il devra aussi se tenir debout pour finalement developper le plein potentiel hydro-électrique du Québec, nous sommes assis sur une mine d’or, de l’énergie propre qui pourrait rapporter une fortune à l’État, l’Alberta exploite les sables bitumineux polluants et néfaste, au Québec a-ton ce qu’il faut pour developper une énergie propre et disponible. L’état pourrait exiger au multinational une redevance sur l’eau embouteillé, un ticket modérateur en santé, augmenter les frais de scolarité, augmenter les garderies a 7$. Instaurer le principe de l’utilisateur payeur tout en diminuant les impôts et en augmentant les taxes à la consommation. Voilà une série de mesure potentiel sur lesquels les experts québecois s’entendent.
Ces mesures auraient un impact réel sur les finances de l’État mais est-ce que les contribuables sont prêt à sacrifier le modèle socialiste Québecois ? Est-ce que les Québecois sont prêts a un changement total de culture. Est-ce que les Québecois on un leader assez fort pour mener ce genre de bataille ? Où plutôt est-ce que le petit peuple Québecois buveur de Bud Light portant un coton ouaté d’orignal, les jeunes paresseux et désintéressés conduisant une Civic rouillé, les têtes grises rétrogrades jouant au bingo, ou encore les boomers vieillissants sur leur retour d’age seront prêt a réélir un gouvernement qui leur a enlever leur sac de bonbon ?
Réveillez-vous calisse !
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