La syndicalisation
J'avance en terrain miné je le sais et j'aime ça. Est-ce qu'un haut taux de syndicalisation favorise le décrochage scolaire ? Long shot... mais malheureusement je crois bien que c'est le cas. Les jeunes décrocheurs possèdent bien souvent moins de compétences et de connaissances une fois sur le marché du travail. Résultat, des travailleurs incompétents, immatures faisant souvent face à des problèmes avec leurs employeurs. Mais ils ont malgré tout les syndicats derrière eux pour les protéger, les représenter et leurs assurer des conditions de travail souvent beaucoup trop avantageuses compte tenu de leurs faible rendement. Le résultat, la transition entre le décrochage et le marché de l'emploi est facilitée par les grandes centrales syndicales qui parlent des deux côtés de la bouche en dénonçant le décrochage mais aussi en fournissant des armes aux décrocheurs. Ultimement, les travailleurs les plus compétents sont pénalisés par la politique de nivellement par le bas des employeurs, l'économie en souffrant ainsi énormément.Les syndicats, c'est fait pour donner raison à des gens qui ont tort.
-Coluche
Les jeunes manquent de fierté, de modèles et de coup de pied au cul
Mais est-ce qu'ils ont vraiment de quoi à être fier ? Fier de la société Québecoise qui se complait dans l'immobilisme, un Québec qui en demande toujours plus au Fédéral sans honte d'être perçu comme les BS du Canada. Voici un extrait du discours de Maxime Bernier, un discours rafraîchissant qui fait du bien a entendre de la bouche d'un politicien :
Imaginez si, au lieu de se démener pour obtenir plus d’argent du reste du Canada, on se donnait un objectif plus constructif : devenir suffisamment riches pour ne plus recevoir de paiements de péréquation. Est-ce qu’on ne serait pas plus fiers d’être Québécois dans une telle situation ?
Imaginez si, au lieu de débattre inutilement d’indépendance politique, on cherchait des façons de vivre selon nos moyens et de sortir de notre dépendance économique.
Imaginez si, au lieu d’avoir des bloquistes qui cherchent à mettre des bâtons dans les roues du Canada, on avait une députation conservatrice appuyant tous ceux qui, à travers ce pays, veulent un fédéralisme plus décentralisé.
C’est cette alternative qu’il faut offrir aux Québécois. Celle d’un Québec fier, responsable et autonome.
Fier de quoi ? De leurs parents ? Divorcés, accros aux Canadiens de Montréal, sans passion se vautrant dans la pop culture ? Fier d'eux même ? Casquette croche, pantalon trop grand, sans culture générale avec pour préoccupation principale leur apparence de looser ? Les jeunes manquent de modèle, parce que les vrais leader d'opinion comme Maxime Bernier, Mario Dumont, Richard Martineau, Joseph Facal, Nathalie Elgrably sont considérés par les jeunes comme des ringards innintéressants parce qu'ils ont été élevés par des parents qui ne s'intéressaient a rien d'autre qu'à leur propre confort. Finalement concernant les coups de pieds au cul j'ose croire que je n'ai pas besoin d'argumenter...
Plutôt que d'allez a Bordeaux en France (comme c'est le cas présentement, le party continue...) afin de trouver des solutions au décrochage scolaire, nos dirigeants devraient plutôt faire un exercice tout simple... Relever un peu leurs chemises, descendre un peu leurs pantalons et regarder leurs nombrils au milieu de leur grosse bédaine souffrant d'immobilisme. Oui le décrochage est aussi causé par la pauvreté et d'autres facteurs souvent abordés mais la solution se trouve dans notre cours. L'Allemagne à le plus faible taux de décrochage au monde, mais ils se sont donné les moyens d'y parvenir par des mesures énergiques : les étudiants qui abandonnent l'école sans diplôme sont mis à l'amende, on réduit même l'aide social aux parents qui permettent à leurs enfants d'abandonner l'école ! Pourquoi ne pas exiger un diplôme d'étude secondaire pour recevoir des prestations d'aide sociale ? Pourquoi ne pas obliger les assistés sociaux à retourner aux études ? Pourquoi ne pas donné de quoi être fier à nos jeunes, donner l'exemple par des gestes courageux. Valoriser l'effort, favoriser l'opinion, cesser de faire croire à nos jeunes que l'important c'est de participer. Implanter une culture de gagnant, une culture de courage, moins d'interventions de l'État plus de liberté.
Réveillez-vous calisse !
Vous avez 100% raison mais vous êtes encore beaucoup trop mou dans vos propos face aux parents et aux jeunes. Les parents dorlotent leurs enfants, leurs donnent tout ce qu'ils veulent, ils en font des lâches, des moumounes. Après ça, devant la moindre épreuve ils abandonnent tout et retourne vivre chez papa et maman qui devraient plutôt leur botter le derrière et les renvoyer faire face à la vraie vie. Mais ils sont beaucoup trop mou, ignare et en réalité pareil à leurs enfants.
RépondreSupprimerLes parents autant que les enfants sont une bande de mous. Ils s'éffondrent à la moindre épreuve, habitué de toujours tout recevoir tout cuit dans le bec plutôt que de se battre. Pas d'effort, maman le gouvernement est là pour vous nourrir, vous habiller... On devrait peut-être créer le ministère des coups de pieds au cul au risque d'allourdir encore un peu le système mais ça réveillerait autant les parents insousciant et paresseux que les enfants dorlotés et lâche.
RépondreSupprimerJe lisais votre blog une fois par semaine. Cependant quand quelqu'un met Maxime Bernier et ses discours "Québec-bashing-pour-ma-carriére-politique-au-Canada-anglais" comme référence, ne mérite ni mon attention et encore moins mon temps.
RépondreSupprimerLa syndicalisation et encore moins le Québec BS (fait contredit à maintes reprises par des économistes sérieux) ne sont responsables du taux de décrochage. Si vous aviez des enfants vous comprendriez. Nous avons tout fait avec nos enfants pour qu"ils performent...Ecole privée etc...ils ont tous trois décrochés. Ils y sont retournés et aujourd'hui ils sont, pour nous, des leaders dans leurs domaines respectifs ayant tous trois des diplômes universitaires.
Je ne me souviens pas comment je suis tombé sur votre blog originalement. Mais maintenant je n'y viendrai plus.
Les commentaires que vous passez me font croire que vous n'avez pas d'enfants et que votre connaissance se limite aux bonnes paroles de la droite libérale à la Bouchard-Charest-Bachand et les "lucides"...Informez-vous et faites des enfants votre perspective changera.
J'ai le plaisir de vous apprendre que j'ai 3 merveilleux enfants qui sont un bonheur dans ma vie. Si vous associez mon discours a celui de Charest et Bachand et des néo libéral vous n'avez pas compris l'essence de mes propos. Je me considère une personne très bien informé possèdant un esprist de synthèse et d'analyse intéressant, mais je laisse les lecteurs de mon blog en juger. Je suis heureux que vos enfants réussissent dans la vie c'est une très bonne nouvelle pour le Québec. Mais sachez que mes textes choquent souvent ceux dont je parle. Au plaisir de vous compter parmis mes lecteurs a nouveau !
RépondreSupprimerVotre article est intéressant, cependant, la corrélation entre syndicats et décrochage scolaire est plus que douteuse. Les pays scandinaves ont des taux de décrochages scolaires particulièrement bas et ils ont un haut taux de syndicalisation. Le problèmes est plutôt dans l'approche, ici l'éducation est trop souvent considéré comme une dépense et non comme un investissement. Les intellectuels sont mal vue et bien s'exprimer est vue comme du snobisme... Pour citer Ayn Rand:"Je me suis rendue compte que les autres me détestaient non pas parce que je faisais quelque chose de mal mais bien parce que je faisais bien les choses."*
RépondreSupprimer*Traduction maison